Troupe 7ème Le Chesnay

La reconnaissance des chefs qui a lieu en ce moment dans la ville impériale est l'occasion de se plonger dans cette cité au coeur de l'histoire à travers un documentaire et plus particulièrement,  ce passage consacré aux désormais bien connus Charles et Zita de Habsbourg.

Un reportage très bien réalisé dont l'épisode lèvera bien des doutes pour ceux chargés de traiter les différents thèmes de veillées.

"Citius, Altius, Fortius", plus haut , plus vite, plus fort !

Fidèles à la devise du Baron Pierre de Coubertin, les Troupes V et VII se sont engagées ce week-end dans les IXème Jeux Olympiques d'Innsbruck, sur leur terre d'Autriche.

Après une après-midi de luttes secrètes entre CIA et KGB pour perturber l'organisation des Jeux, l'esprit Olympique a triomphé, et la Flamme est arrivée sur le camp au matin.

L'équipe unifiée d'Allemagne, la Finlande, l'URSS et le Canada ont concuru dans les différentes épreuves mises en place par le CIO. Après le relais de Biathlon ou chaque athlète a tenté de combiner vitesse à la course et précision au tir, les nations se sont affrontées sur les différents sites olympiques pour les autres épreuves.

Mieux connaître pour mieux aimer...

Voici une nouvelle figure catholique autrichienne sur laquelle nous pouvons nous pencher.

Elle fera l'objet d'une veillée pour le camp.

"1934. Engelbert Dollfuss à Vienne, Alexandre Ier de Yougoslavie et Louis Barthou à Marseille : l’élimination de ces trois hommes accélère la marche de l’Europe vers la guerre. Retour sur une année cruciale.

Il est 13h30, ce mercredi 25 juillet 1934, quand deux hommes arrivent en courant devant l’immense porte qui donne accès aux salons d’apparat de la chancellerie de Vienne. Le plus grand est un vieil huissier, déjà en place du temps des Habsbourg, quand l’Autriche-Hongrie rassemblait onze peuples, trois nations et deux monarchies. Le plus petit (1,50 mètre, soit tout juste assez pour ne pas avoir été réformé en 1914) n’est autre que le chancelier fédéral d’Autriche en exercice. Il s’appelle Engelbert Dollfuss, gouverne un État croupion, dépecé par les vainqueurs de 1918 et ruiné par la crise de 1929. Ses amis le surnomment “Millimetternich” (le “petit Metternich”, en raison de son habileté)… Et ses ennemis, à commencer par les nazis, qui ont déjà tenté de le tuer en février 1933, “Millimetermensch”, l’“homme-millimètre”, un compromis entre minus et sous-homme…

En cet instant, Dollfuss sait que si cette lourde porte en chêne sculpté ne s’ouvre pas, sa vie ne vaudra plus grand-chose. Il n’a pas tort : alors que le chancelier et l’huissier fidèle secouent en vain la serrure fermée à double tour, une dizaine de reîtres font irruption par le côté opposé de la pièce. Leur chef, Otto Planetta, est un ancien sous-officier de l’armée impériale, membre du parti national-socialiste autrichien.

Alors que Dollfuss, qui ne s’est pas retourné, s’acharne encore sur la poignée, Planetta tire deux balles de Luger à bout portant, dans le dos du chancelier. L’une va se loger sous l’aisselle, l’autre dans la nuque. Le chef du gouvernement autrichien mourra trois heures plus tard, non sans que les insurgés eussent tenté, alors qu’il re­prenait brièvement connaissance, de lui faire signer une déclaration aux termes de laquelle il remettait ses pouvoirs au ministre plénipotentiaire d’Autriche à Rome, Anton Rintelen, cheville ou­vrière du complot.

Entre-temps, les insurgés ont envahi l’immeuble de la radiodiffusion de Vienne et fait lire par le speaker atterré, sous la menace, un communiqué annonçant que le chancelier Dollfuss avait donné sa démission et que Rintelen avait été chargé par le président de la République, Wilhelm Miklas, de former le nouveau gouvernement. C’est leur chant du cygne. Massivement restées fidèles à Dollfuss, l’armée, la police et la Heimwehr (une milice paramilitaire) désarment les insurgés hitlériens. Planetta et son bras droit, le capitaine Holzweber, seront arrêtés, jugés puis pendus, le 31 juillet, ainsi qu’une douzaine de leurs complices. Tous monteront à la potence en criant « Heil Hitler »!"

Valeurs Actuelles, 17/10/2014

Avant de ménager sa monture, il semble nécessaire de l'équiper à bon escient !

Sur le modèle de ce proverbe (permettez cette petite distorsion littéraire), la troupe en ce samedi 24 Janvier s'est formée à travers différents ateliers.

Pour les fondations, Tanguy, ancien premier assistant toujours fidèle, est venu partager son savoir faire en froissartage (travail du bois, assemblage). Alexis, ancien CP du Puma, secouriste dévoué dans la vie civile, était également présent pour enrichir nos connaissances dans le domaine, au service du prochain.

Les transmissions, indispensables à la communication du bon trappeur étaient animées par la maîtrise.

Le tout fut couronné par un passage en atelier topographie, où le papa de Charles, expert en la matière dévoila le secret des cartes à ceux qui en ignoraient encore beaucoup (trop !) dans le domaine.

La maîtrise remercie tout particulièrement tous les intervenants pour leur service durant cet après-midi.

Cette sortie nous rappelle que le chrétien doit toujours chercher à mieux connaître le monde qui l'entoure et utiliser la création de Dieu pour sa plus grande gloire.

Voici une émission de qualité qui nous plonge dans l'Empire Austro-Hongrois du XXème siècle, thème de notre camp d'été, merveilleuse image de l'Empire Catholique méconnu qui survécu jusqu'en 1918.

Bouts-en-trains, à vos notes ! Vous trouverez ici une base historique plus sérieuse que le classique Wikipédia pour vos veillées.

Dans la rubrique des photos d'unités :