Troupe 7ème Le Chesnay

Nous voici reparti dans une forêt de Rambouillet qui n'est pas des plus accueillante en Janvier mais nous aimons Dame Nature quelque soit sa condition. Après de furtives boules de neiges volant par-ci par-là durant la marche, les patrouilles arrivées à bon port s'installèrent et passèrent ensuite quelques épreuves. Puis ce fut la grande lutte, l'éternelle lutte, du scout contre les éléments, pour faire partir frère feu qui s'avera très coriace ce soir là... Après une belle persévérance, les dîners furent cuits et le feu de veillée crépita appellant chacun à venir chanter autour de sa flamme. Le Renard anima une veillée de qualité et chacun put se coucher l'âme joyeuse.


Le lendemain matin, après dérouillage et petit déjeuner, les campements furent pliés. Dirigée par Merlin, une partie des scouts partit à la recherche des clés du château des chevaliers de la table ronde, pendant que l'autre partie, emmenée par la fée Vivianne, rechercha les fioles de Merlin afin de reconstituer la potion magique de l'enchanteur. La bataille fut rude et chevaleresque.  Excalibur fut retrouvée et le Lynx put savourer sa victoire.

De retour aux Essarts, nous assistâmes à la messe et Baudoin reçut sa premiere classe.

Victoire est faite sur les Barbares,
Table ronde, buvons à la gloire !

Yves-Marie

Lorsque le froid sévit, la troupe à l'habitude de frapper aux portes des églises et de demander le droit d'asile... Ainsi le temps d'une journée à Paris, la 7ème Le Chesnay déambula dans les rues de la capitale guettant l'indice ! Autour de quelques quartiers bien précis, les scouts avaient pour but la chapelle de la médaille miraculeuse, l'église où repose Saint Vincent de Paul, le Bon Marché, l'hotel Lutetia, Saint Louis en l'île et autres symboles de notre patrimoine.


Au déjeuner, la providence nous ouvrit ses portes et c'est dans la salle paroissiale de Saint Sévrin que nous déjeunâmes au chaud. Après une visite guidée de Saint Sulpice avec une explication détaillée du Gnomon (auquel je n'ai rien compris d'ailleurs...), le RER nous replongeait dans la dure réalité du monde. Après réflexion et jugement sur pièce, il nous est apparu que le Guépard est la patrouille qui a le mieux su effectuer cette visite ludique de Paris. Joyeux, nous repartions la tête pleine de belles images parisiennes, heureux d'avoir pû nous retrouver malgré l'annulation du week-end.

Yves-Marie

Alors qu'une vague de froid s'abat sur la France, les valeureux scouts ne reculent devant rien et c'est plein d'entrain que nous allons camper sur un nouveau lieu de la forêt de Rambouillet. La marche de nuit (hiver oblige) met les jeunes organismes un peu à l'épreuve et après quelques chants qui ne demandent qu'à se multiplier, l'installation des coins de patrouille s'effectue.
Un relai optique de nuit est lancé entre les citadelles que Vauban a construit sur le territoire. Malgré le froid, la lumière traverse les ténèbres grâce à l'ingénueuse technique scoute !

Le dîner bien mérité englouti, la troupe se retrouve joyeuse autour d'une bonne flambée pour assister à la veillé du Lynx. La prière est l'occasion de revenir sur la Fidélité, vertu bien éprouvée de nos jours.

Le lendemain matin, après un dérouillage dirigé d'une main de maître par Vianney, la troupe bût un chocolat chaud, surprise par les premiers flocons de l'année qui firent leur apparition. N'écoutant que leur courage, les scouts partirent lutter pour la sauvegarde des citadelles de Vauban, mises en péril pour de vils félons étrangers. Le Renard se distingua dans ce combat intrépide.
 Après une bonne dépense physique, idéale pour oublier le froid, chaque patrouille repartie plier sa toile, déjeuner et rejoindre l'église des Essarts le Roi, où l'abbé Cayla nous célébra la messe.

Nous garderons de ce week-end l'image de Vauban, maréchal de France, un homme d'Etat qui savait servir son pays par son génie militaire.

La maîtrise profite de ce message pour souhaiter à l'ensemble des lecteurs (assidus) de ce blog, ses meilleurs voeux pour l'année 2010. Elle espère que Noël fut une sainte et joyeuse fête pour l'ensemble des familles de la troupe.

Yves-Marie 

Nous avons attendu le film du Camp Alsace avec impatience, nous avons ainsi pû le goûter à sa juste valeur. La projection du film est toujours un grand moment où tous les scouts peuvent revivre avec émotion, les joies et les difficultés traversées ensemble.
 C'est donc avec de beaux souvenirs pleins la tête que la troupe partit en forêt de Rambouillet. Après une marche quelque peu épique, les patrouilles purent apprécier la difficulté d'une installation de nuit. Le dîner consommé, les scouts se réunirent pour la veillée qu'avait préparé le Puma. On ne sait pas très bien s'ils traitèrent du mur de Berlin ou de la grippe A mais la soirée fut bonne et c'est sous le signe de l'anniversaire de la réunification allemande que nous avons prié pour l'unité de l'Eglise, de la France et de nos patrouilles. Les scouts s'endormirent et comptèrent les pieds de vigne toute la nuit... Après le réveil, un bon dérouillage et le petit déjeuner, les scouts rangèrent leurs coins de patrouille avant de se livrer à un combat sans merci pour la Liberté.


Evasions, passages en force, destruction, entraînements rîment avec le mur de Berlin. Le Puma se distingua dans sa belle ténacité à faire tomber ce pan de l'Histoire.

Après un petit train raté -nous commençons à en prendre le pli- nous rejoignîmes l'Immaculée Conception et assistions à la messe de l'abbé Cayla.

"Ich bin ein Berliner..." 

Yves-Marie

Ce premier week-end de troupe de l'année fut placé sous le signe de la Crise.
Arrivées à l'étang si aimé de Gruyer, après une bonne marche sous la pluie, nos vaillantes patrouilles s'installèrent et préparèrent le dîner. Pendant ce temps, une partie des scouts passait en CDH et la patrouille du Guépard répétait sa veillée. Cette dernière fut d'un bon niveau, si bien que chacun put grâce à la saucisse Herta, prendre conscience des difficultés de la ménagère face à la crise économique sévissante. La prière du soir fut l'occasion de confier nos trois intentions principales de l'année à Notre Seigneur : nos familles (spécialement nos parents), nos anciens (en particulier les CT,  et les CP ayant fraîchement quittés la troupe) et le Saint Père. 
Le lendemain matin, après une bonne nuit où nous retrouvions le froid perdu depuis 6 mois, nous nous restaurâmes pour affronter avec vigueur le CAC 40 et sa loi impitoyable.

Face à des traders déchaînés (sic), les patrouilles vécurent dans le stress de la fluctuation des cours de la rangers ou du whisky ! Après l'embelli, ce fut la panique. Finalement rien de mieux qu'un bon vieux règlement de compte à main nu,  d'homme à homme, entre les banques et les assurances pour mettre tout le monde d'accord. Le Renard se distingua par son esprit capitaliste et remporta avec brillo ce jeu.
La messe célébrée, par Monsieur l'abbé Cayla, face à l'étang fut un moment de grâce privilégié.
De  retour dans leurs familles, les scouts savent quoi faire désormais de leurs économies...

Yves-Marie

Ce 27ème pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres a été encore une fois un beau rendez-vous. La troupe a eu la chance de pouvoir vivre en pèlerin chaque journée bien spécifiquement. Samedi alors que les plus valeureux étaient partis de Notre-Dame de Paris, l'ensemble des scouts se retrouvait pour la messe de midi. La troupe Saint Martin eut l'honneur de voir quatre de ses illustres serviteurs sur l'autel : l'abbé Jean Du Parc à l'animation, Gabriel en thuriféraire,  Aurélien en céroféraire et Etienne au portement de croix. L'après-midi, après avoir chargé les sacs des enfants dans les camions, la troupe marchat avec la colonne enfant jusqu'à Choisel où elle servit le dîner au chapitre enfant.
Le lendemain dimanche de Pentecôte, la troupe s'est illustrée par sa vaillance dans le service en allant directement à Gas pour monter les tentes du bivouac. 
               

Un week-end à trois troupes qui plus est à vélo n'est pas banal. Alors quand s'ajoute à cela les combats acharnés de Dien Bien Phu, Le Chesnay prend ses airs de parades !
Partis de Versailles Chantiers samedi,  imaginez vous  80 vélos dans un train... A peine arrivé à la gare, le jeu commençait. A vélo, les scouts durent récupérer des armes et des munitions. Sur le lieu de bivouac, la frénésie de la bicyclette s'emparait de tous si bien que chaque mètre était parcouru à vélo.
Après la veillée du Guépard qui sut nous replonger dans le contexte de la guerre d'Indochine, les scouts furent réveiller à minuit pour une reconstitution grandeur nature de la bataille de Dien Bien Phu. Un son et lumière dont Le Chesnay a le secret.
  
                                  

Le lendemain, le jeu continua avec une lutte féroce autour d'Isabelle, Gabrielle, Dominique et Béarice. La chute de la cuvette fut terrible et déjà revenant à la réalité, les scouts déjeunèrent et roulèrent jusqu'aux Essart le Roi où l'abbé Cayla célébra la messe pour toutes les troupes du Chesnay.

Ce week-end qui commémorait le sacrifice de nos ancêtres en Indochine pour une certaine idée de la France, a été pour nous l'occasion de cultiver notre sens de la Patrie.

Contre les Viets, contre l'ennemi...

Yves-Marie

La bande son de la reconstitution des chefs : http://www.dailymotion.com/relevance/search/dien+bien+phu/video/x1zjot_dien-bien-phu-schoendoerffer_news?hmz=746162736561726368

 

Sur les plages de Normandie, la Haute Patrouille est partie se ressourcer.
Elle a marché de Port-en-Bessin jusqu'à Arromanches, longeant sur dix kilomètres, la côte normande pour sentir à travers l'air marin les bateaux alliées dont les sirènes hantent toujours les vagues.
 Dans la ville illustre du port artificiel, elle s'est vaillamment baignée, elle a visité le musée du débarquement car elle sait que l'Histoire fait vivre le présent. Le soir à la lueur de la lune, elle a chantée la France et la Vierge Marie. Le Dimanche lui a permis de visiter la pointe du Hoc où le courage des soldats du Jour J, suinte encore des murs des bunkers. Sur la plage d'Omaha, elle a médité sur le rôle d'un chef pour pouvoir toujours mieux servir ses frère scouts. Ses pieds ont foulé le cimetière américain où reposent tant d'hommes. A Caen elle rencontra le Père Chalufour pour la messe.

En Normandie, sur les plages du débarquement, la HP et la maîtrise ont visité, marché, rigolé, prié ensemble afin que leur amitié soit mise au service de leurs frères et indirectement pour batir ce que nous voulons sur terre, la Cité de Dieu.

Yves-Marie

Photos en ligne

Les collines du Morvan se remettent tout juste du passage de la troupe Saint Martin sur ses terres.

Arrivée de bon matin, les patrouilles avec efficacité et professionnalisme, s’installèrent et firent en un peu plus d’un jour, leur table. Le Puma remporta le flot de ces installations.

Grâce aux feintes ingénieuses  de la maîtrise, la troupe, croyant commencer le concours cuisine,  se vit partir en jeu. Malgré la bravoure légendaire des Américains, malgré leurs sorties héroïques, leurs résistance acharnée, leurs talents de consolidateurs, tous tombèrent et la sonnerie aux morts résonna sur ce qui restait de Fort Alamo. Fidèles à eux-mêmes, les Lynx remportèrent le Grand Jeu.

De retour au camp, nous eûmes une belle veillée. Soulignons les bonnes prestations de chacun qui contribuèrent à faire régner la joie au sein de notre camp. Le talent philosophique du Guépard fut récompensé par le flot des veillées.

Le raid fut dans l’ensemble une réussite où chaque scout sût mettre à profit cette activité unique où le garçon entre en contact avec la nature de Dieu.

La sioule, les flèches polynésiennes, les combats de chevaux permirent au Puma de se distinguer, talonné de près par le Renard.

Le Renard qui remporta un concours cuisine, qui malgré la présence de Poupy, fut somme toute décevant. La 7 a toujours mit un point d’honneur à faire rayonner nos terroirs et notre savoir faire culinaire ; espérons que l’Alsace inspirera mieux nos jeunes cuistots.

Le passage de l’abbé Giard fut pour nous l’occasion d’avoir la messe vendredi dans la chapelle privée du superbe château de Villemolin. Ce fut une grande grâce d’avoir à nos côtés un prêtre pour 24h.

Le camp fut remporté par le Lynx qui fort de son vieux CP, sut faire régner l’esprit scout dans toutes les activités.

Pouvions-nous camper dans le Morvan sans passer à Vézelay ?

Les routiers qui constituent la maîtrise savaient bien que non. De plus la 7 continue à promouvoir le patrimoine exceptionnel de son pays, en profitant de tous ce que leur offre la vieille terre chrétienne de France.

La bonne entente au sein des patrouilles, la solide unité de la troupe et la joie de tous augurent un camp d’été exceptionnel.

Nous demandons à Notre-Dame des Eclaireurs de nous donner les grâces nécessaires afin que, maîtrise et patrouilles, préparent au mieux le camp d’été ALSACE 2009.

Yves-Marie

PS : les photos du camp sont disponibles sur le blog.

Paris la plus belle ville du monde ? Grande question que la 7ème Le Chesnay a essayé de résoudre en ce dimanche de Février. Lancées dans la capitale, les patrouilles s'évertuèrent à remplir, à l'aide de leurs connaissances ou en abordant les Parisiens, des questionnaires leur permettant d'approfondir leur culture sur Paris et ses monuments. Les scouts sillonnèrent donc rues et métros pour aller à Notre-Dame, à la place Vendôme, au centre Pompidou, aux Tuileries. Après s'être donné rendez-vous à la fontaine Saint Sulpice, nous allâmes à Saint Joseph des Carmes où nous attendait une dame charmante qui nous fit visiter en long, en large et en travers ce site catholique riche en histoire. En effet  l'Eglise est la première érigée à Paris lors de la Contre-Réforme ; à la Révolution, c'est dans ce lieu que les "martyrs de Septembre" (117 prêtres) furent exécutés. On y voit avec beaucoup d'émotion les ossements de ces saints prêtres ; c'est enfin dans ce même lieu qu'est enterré Frédéric Ozanam. Après une visite studieuse où les scouts attentifs brillèrent par leur culture générale, nous déjeunâmes aux jardins du Luxembourg.

La fin de notre excursion parisienne ne pouvait manquer de se terminer épiquement, notre Charles-Emile national se perdit dans Notre-Dame et la patrouille du Lynx confondit 14h avec 15h. Alors que les 3/4 de la troupe rentrait à Versailles, c'est deux RER qui furent ratés par le dernier quart...
La messe dominicale clotura la journée à l'Immaculée Conception.
Pour ce jeu, la maîtrise a décidé de congratuler vivement le Renard qui s'est distingué en répondant avec le plus de brillo aux questionnaires.

Gardons de cette sortie le souvenir de ces prêtres morts à la Révolution pour leur Foi.

HIC CECIDERUNT

Yves-Marie